Pour débuter une démarche environnementale, la réalisation d’un état des lieux initial est primordiale. Cela permet d’avoir une vue d’ensemble de la situation actuelle, d’identifier les forces et les faiblesses de l’entreprise et ainsi de dégager des suggestions d’amélioration fondées.
Sans cette étape, il est évidemment toujours possible de mener des actions d’amélioration mais elles seront alors plus ponctuelles, ne feront pas partie d’un projet global et ne seront potentiellement pas adaptées au contexte de l’entreprise.
La connaissance et la compréhension des modes de fonctionnement de l’entreprise ainsi que des services qui la composent nécessitent de rassembler toute une série d’informations. Celles-ci sont bien souvent éparpillées au sein des différents services (comptabilité, achats, production, maintenance…).
Ce travail d’inventaire doit donc s’appuyer sur différentes sources d’information :
Plus cet inventaire sera exhaustif, plus il sera possible de déterminer les impacts environnementaux potentiels ou réels générés par les activités.
À l’issue de l’état des lieux, l’entreprise se trouve en possession d’un nombre important d’informations qu’elle doit synthétiser sous la forme d’un rapport global mais aussi via des outils plus « visuels » (plans, tableaux récapitulatifs, fichiers Excel…).
La situation d’une entreprise n’est pas figée dans le temps. Les activités et les installations évoluent (remplacement d’un moteur, déplacement d’un compresseur, ajout d’une ligne de production, installation d’une climatisation, nouveau stockage de produits dangereux…) et ces changements peuvent, selon leur nature, induire l’apparition de nouveaux impacts potentiels sur l’environnement, modifier le mode de gestion de l’entreprise, impliquer de nouvelles obligations réglementaires voire même requérir une nouvelle demande de permis d’environnement. L’entreprise doit dès lors rester attentive à ces modifications et réagir en conséquence.