Ce 21 mai 2014, une trentaine d’entreprises ont été récompensées pour leur implication dans la phase pilote du projet de « label entreprise écosystémique wallon ».
La Wallonie, dans le cadre de la Déclaration de politique régionale wallonne 2009-2014 et du plan Marshall 2.vert souhaite participer à la lutte contre les changements climatiques et à une meilleure gestion des ressources naturelles. C’est dans ce cadre qu’elle a mis en place un label « entreprise écosystémique » dont le rôle est de mettre en évidence les entreprises ayant mis en œuvre des démarches de réduction de leur impact sur l’environnement.
Ce label wallon encourage plus particulièrement les petites et très petites entreprises (entre 1 et 50 Equivalent Temps Plein) à se développer en respectant l’environnement. Il constitue un outil accessible pour celles-ci, leur permettant de valoriser leurs efforts environnementaux quels qu’ils soient, peu importe le secteur d’activité ou la taille de l’entreprise.
Le label repose sur le principe d’amélioration continue, notamment via un système de labellisation par niveau. Il fait également office de tremplin vers les systèmes de management environnemental (SME) internationalement reconnus tels que l’ISO 14001 et EMAS.
C’est dans ce cadre, que la Cellule des Conseillers en Environnement a participé activement à cette phase pilote en accompagnant 3 entreprises (parmi 30 au total) dans l’obtention de leur labellisation.
Comme tout nouvel outil qui se développe, le label a été soumis à une phase pilote de 3 mois durant laquelle 30 entreprises volontaires ont testé la mise en œuvre de ce label. Cette période test était pilotée par les bureaux d’études Comase et Factor X. D’autres organismes, tels que le BEP (Bureau Economique de la Province), le CEEI Héraclès et la Cellule des Conseillers en Environnement de l’UWE ont également participé à cette phase pilote en accompagnant plusieurs entreprises dans l’obtention de leur labellisation.
Ainsi, la CCE a accompagné les entreprises Expansion, Caremiso et Yellow Events qu’elle tient à féliciter pour leur engagement dans la démarche, leur motivation continue et surtout pour l’obtention du label.
Signalons ici que le délai imparti pour cette phase pilote était de 3 mois, alors que celui prévu pour la mise en œuvre réelle du label est de 9 mois.
Basé sur le principe de l’amélioration continue, le label se veut pragmatique : il permet de mesurer les performances de l’entreprise, de décider des actions qu’elle souhaite mettre en œuvre et de mesurer leurs résultats, le tout sans devoir élaborer des procédures organisationnelles complexes.
Trois grandes thématiques environnementales sont prises en compte dans le label :
L’obtention du label repose sur la mise en place (déjà effective ou programmée) d’un certain nombre de critères et sur le suivi d’indicateurs :
Le label est progressif, il compte 3 niveaux (1, 2 et 3 étoiles) qui diffèrent par le degré d’engagement de l’entreprise dans la démarche, le nombre de critères déjà mis en place au sein de l’entreprise et celui des indicateurs suivis : plus le nombre d’étoiles convoité est élevé, plus le nombre de critères et d’indicateurs auxquels l’entreprise doit répondre augmente.
Le niveau « starter » est l’étape d’engagement. Il marque l’entrée de l’entreprise dans le processus de labellisation. Une fois entrée dans le processus, l’entreprise opte pour 1, 2 ou 3 étoiles, en fonction de son engagement dans la démarche et de ses actions en faveur de l’environnement. Elle réalise ensuite son diagnostic environnement, définit des objectifs et élabore son plan d’action. Ces éléments constituent le dossier de candidature du label qui sera évalué par un jury afin de déterminer le nombre d’étoile(s) finalement obtenus.
Les avantages d’un tel outil pour les PME sont nombreux. Citons, à titre d’exemples :
Pour plus d’informations au sujet de cette phase pilote relative au « Label entreprise écosystémique », vous pouvez contacter la Cellule Environnement.